Le cycle éterneeeeeeeeeeel ! Hum.. Pardon.
Le soleil se levait à peine dans le Camp du Clan du Sable. Les rayons de l'aurore s'infiltraient dans les fissures de la pouponnières. A l'intérieur, logeait Patte Polaire. Elle dormait profondément, le rythme de son flanc était régulier. Avec ce qu'elle venait de vivre, elle allait sûrement dormir encore longtemps. Car oui, cette nuit là était sa première dans cette pouponnière. Comment ? Me diriez-vous. Si vous avez du temps, je vais vous raconter son histoire.

Patte Polaire n'est pas née dans le Clan du Sable. Ni dans aucun clan, d'ailleurs. C'est une chatte solitaire, à la base. C'était il y a quelques nuits, dans un nids de bipèdes abandonné. Tout était calme. Le vent soufflait doucement dans les branches des arbres. C'est alors qu'un cri déchira le silence. Dans les ruines du reste d'une ancienne maison, gisait une femelle aux poils longs et à la fourrure moucheté. Elle semblait dormir. A côté d'elle, cherchant les tétines contenant le précieux lait, 3 petits chatons. Seulement, un problème s'offrait à eux : le flanc de la mère ne bougeait plus. Ses yeux vides était privé de toute expression. Dans son derniers souffle, cette mère courageuse avait donné 3 vie au prix de la sienne.

L'un des trois petits était Patte Polaire. Son poils était le plus longs des 3. Alors qu'un vent glaciale se mit à souffler -car c'était bel et bien l’hiver- La petite chatte aveugle entendit des voix, ne comprenant pas un mot de ce que les intrus disaient. Elle chercha la tétine en tâtonnant le ventre de sa mère. « Les deux autres ne survivront pas ». C'est tout ce qu'elle pu entendre. Soudain, elle ne sentit plus le sol sous ses pattes, ni le ventre de sa mère, ni l'odeur chaudes du lait. Elle si mit à miauler très fort, de petits gémissement plaintifs sortirent de sa gorge sèche. En l'enlevait de sa mère ! Elle se débattit tant qu'elle pu.

« Pitié, faites la taire !  Dit une voix.
– Vivement que nous rentions au camps. S'écria une autre.
– Crois-tu qu'une reine pourra s'en occuper ? Repris l'autre.
– Sans aucun doute. Je suis triste pour la mère et les 2 autres petits.
– Ils sont mort, tu sais. Nous ne pouvions rien faire. »

Ainsi étaient ses plus lointains souvenir. Ensuite, elle s'est assoupi, à bout de force, dans la gueule de chat qui l'a portait. N'ayant même pas la force de se réveillé pour se nourrir une fois arrivé, elle ne se réveilla que le lendemain matin. Elle nu aucun mal à s'habituer aux coutumes des clan, et fut nourris et protéger par une reine.

Le reste me semble bien banale. Elle reçu son nom d'apprentie à l'âge de 6 lunes, comme les autres. Quelques fois, on lui reproche de ne pas être née dans le clan. Mais les remarques n’attriste nullement Nuage Polaire, qui s'en moque.