Étoile de la Rébellion venait de passer un journée froide et insupportable. Un avait combattu un renard à l'aide de sa patrouille mais n'en étais pas ressorti indemne. Toutes ses blesseures l'avaient amené à la tanière de son guérisseur qui s'empressa de le soigner. Il pût enfin partir au coucher du soleil. Sa venue datait d'un début d'après-midi. Il ne s'était pas vraiment reposé. Les rêves de ce chat l'avait hanté, le réveillant trois à quatre fois dans son sommeil. Depuis la mort de sa compagne, il ne peu la laisser partir ainsi. Il la pleure chaque jour, chaque nuit, ne dort plus et a dû mal à assumer ses responsabilités autant que son clan. Il s'en veut de ne pas avoir réussi à la sauver, mais ce n'est pas de sa faute. Pourtant, ce mâle ne se dit que cela et ne peut l'oublier. Sa fille, Petite Edelweiss, est son portrait parfait. Ses yeux bleus, son pelage blanc, son élégance. C'en était tout autant pour Petit Esprit, le même chaton, au regard perçant de son père, son chef. Enfin, Petit Espoir. Il l'a nommer ainsi pour une bonne raison. C'est le dernier chaton à naître, le dernier qui ressemble totalement à son père avec la carrure frêle de sa mère qui demande protection et attention. La seule chose qui puisse réellement aider le chef du Clan des Rocs est bien quelqu'un pour le réconforter.

Ce dernier entra dans sa tanière pour tenter une nuit de sommeil. Mais, il n'arrivait jamais à s'endormir. Son nid était en bataille, éparpillé dans toute la tanière. Le mâle tigré se tournait, se mettait en boule, se mettait sur le ventre ou sur le dos. Mais rien ne marchait. Le camp était tout simplement silencieux. Seul le bruit du vent passant entre les cailloux, les faisant bouger était audible. Le froid de cette saison était glacial. Et si Étoile de la Rébellion ne voulait attraper une maladie, il valait mieux qu'il ne forme pas dehors. Pourtant, il fallait qu'il prenne l'air. Il se leva doucement et avança vers la sortie. Le matou n'était pas prêt à rebrousser chemin.

Esprit de l'Edelweiss, sa compagne, mère de trois petits, était la seule à faire le bonheur du chef. Son odeur, ses atouts, ses qualités, sa douceur. Elle était tout pour lui. Il la voulait à jamais. Depuis qu'il se connaissait, il savait que ça marcherai. C'était la seule qui l'apaisait. Il rêve à présent d'elle et du son de sa voix mélodieuse. Il pense à elle, la regretter, l'aime, ne l'oubliera jamais, à faire son bonheur, a fait ce qu'il fallait. Mais ça ne lui suffisait pas. Il aura voulu donné ses neuf vies s'il le fallait, il aurait pût sonner son coeur. Il aimerait qu'elle le pardonne pour ne pas l'avoir sauvée. À ses côtés, il était chef, et était le plus heureux des chats. Son seul souhait est de la retrouver.

Le mâle marchait lentement sans aucune destination. Ses pas le guidèrent vers la Corniche. Il avançait sans s'arrêter. Je veux te rejoindre... murmura-t-il. Une voix lui disait de ne pas faire ce  qu'il avait en tête. Celle de son ancienne compagne. Il était prêt à se lancer lorsque son corps tomba sur le rebord de la Corniche. Il s'était couché, laissant ses pattes balayer le vide d'un air innocent.