Le clan de la Terre était en effervescence. Les félins étaient paniqués, et il en serait de même dans les autres territoires également. J'essayais de calmer du mieux que je pouvais les chats à proximité. Dans ces cas là, le danger le plus grand n'était pas le feu en lui même, mais la panique qu'il provoquait. Cerf des Forêts et Rose des Neiges étaient chargés par Etoile d'Aurore de faire sortir du camp les félins de la Terre. La meneuse quand à elle, semblait chercher quelqu'un. Mais la curiosité m'échappa vite. Un pelage roux sable. des yeux vairons. Espoir de Couleur. Il était là devant moi. Nos regards se croisèrent. Je n'arrivais pas à me détacher de son attraction. Le bruit, les odeurs, la fumée, les flammes... tout disparaissait autour de moi. Pendant ce qu'il me semblait une éternité, je plongeai mes yeux ambres dans les siens vairons.

- Dirigez-vous vers la plage ! Vous y serez en sécurité !

Le cri de ma meneuse me fit redescendre sur Terre. Le guerrier s'éloigna, non sans un dernier regard, vers les terres du Sable. Mon corps voulait le rattraper, mais la chef du clan du Sable m'avait choisi dans sa patrouille, j'avais un devoir à accomplir, et je devais m'y tenir. Je le reverrais au rocher. Je me le promis. Le groupe repartit vers le terres du Ciel cette fois. Après quelques temps, Etoile d'Aurore ralentit pour se placer à l'arrière de de la patrouille aux côtés d'Etoile d'Argile qui nous avait accompagné. Une lueur étrange passa dans les yeux de la meneuse du Sable, mais je devais faire attention à la direction du groupe. Un coup d'oeil furtif à l'arrière me fit voir que les deux chefs semblaient étrangement proches. Je ne manquerai pas de parler de ce sujet à Etoile d'Aurore après tout ça. Car il y aura un après, je ferais tout pour. Le camp du clan du Ciel apparut dans notre champ de vision. Ils avaient déjà pris connaissance de l'incendie, et comme les félins de la Terre, ceux du Ciel étaient tout autant paniqués. Ca criait, ça courait, ça ne regardait pas où ça allait. Je criais à l'intention de ces félins terrifiés comme l'avait fait la chef du Sable avant :

- Allez sur la plage ! Vous serez protégés des flammes !

Parmi la cohue, je vis une jeune femelle, une apprentie sûrement. Elle était couchée sans rien faire. Je courus vers elle, il était hors de question qu'elle reste comme cela ! Je la poussai du museau et la fit se relever. Je lui glissai dans l'oreille pour la rassurer :

- Dirige toi vers la mer, tu y rencontreras des chats qui t'aideront à te mettre à l'abri.

Je m'écartai d'elle, et la patrouille partit vers les terres des Rocs, le dernier clan à éloigner du danger.

~ Je vous en prie, je vous en prie, j’ai peur ~

La plage criait les plus vieux. La plage, nous y serons en sécurité là-bas. Mais je ne voulais pas partir. J’avais peur, je me débattais comme une furie entre les crocs de la chatte qui m’avait agrippé. Je voulais ma mère, je voulais voir Étoile d’Aurore! Inexplicablement, des larmes se mirent à chuter de mes yeux, intarissables. Je chignais tout en envoyant valser de petits coups tout en lâchant des couinements plaintifs. Maman! Maman! Je voulais voir ma mère! Et personne d’autre! J’avais peur, j’étais terrorisé, la fumée me tournait la tête, je n’en pouvais plus, je n’en pouvais plus. Exténuée, tremblante, pleurante, je voulais me dégager et partir loin de cette forêt maudite, de ses arbres qui fumaient et de toute cette terreur qui creusait un passage jusqu’à mon estomac. Je ne voulais plus partir me cacher, non, je ne voulais qu’une chose: qu’importe si je me retrouverais de nouveau parmi les flammes sauvages qui grignotaient chaque parcelle de nos terres, je voulais revoir Étoile d’Aurore! Me blottir dans sa fourrure, entendre sa voix, elle seule pourrait me consoler, me faire oublier dans quelle horreur nous étions en train de baigner. Depuis trop longtemps déjà, je m’étais éloignée; je ne comprenais pas encore pourquoi Maman nous tenait à l’écart mon frère, ma sœur et moi, mais cette fois, j’en avais marre. Je voulais simplement la voir, verser toutes les larmes de mon pauvre corps dans son pelage luisant et lui crier tout ce que j’avais sur le cœur. Que cette guerrière me lâche à la fin! Qu’elle me laisse partir maintenant!

« Je veux voir Maman! Je veux la voir! » criais-je en pleurant, effondrée.

Ça me répugnais de me montrer aussi faible en cet instant, mais j’en avais trop sur le cœur pour me soucier des regards compatissants qu’on me jetait à la dérobée. J’étais orpheline – enfin, c’est ce que tout le monde croyait – et me voir appeler ma mère de cette façon les avait attendris malgré l’urgence du moment, mais je n’en avais que faire de leur empathie. Ma mère, j’avais bien une mère! Et je l’appelais pour qu’elle me presse contre elle avec toute sa douceur, sa bienveillance, son parfum étourdissant. Encore plus, en constatant qu’on ne me lâchait pas, j’éclatais de nouveau en sanglots incontrôlés. Personne ne faisait attention à moi. Tout le monde ne faisait qu’une chose: survivre et courir loin du feu qui crépitait derrière.

Je tentais de croiser le regard de mon frère ou de ma sœur, pour voir si je n’étais pas la seule à éprouvé ce besoin urgent de fondre sur Étoile d’Aurore, mais je ne les vis pas. Les chats se compressaient pour passer vers la mer. Des cris de ralliement, des ordres lancés par-ci et par-là dans un chaos des plus grands et désordonnés. C’était un désastre sans nom, sans forme ni définition! C’était tout simplement… la fin.

Je tremblais de tous mes membres. Le feu brûlait non loin de nous, dans sa belle couleur orangée porteuse de mort. Tous les chats autour de nous étaient saisis de panique. C'était l'un deux qui m'avait réveillé et porté alors que je ne comprenait pas la situation. Alors les flammes s'étaient révélées dans toute leur splendeur.
Je cherche désespérément mes deux soeurs. On nous a séparés et depuis je ne les ai plus vues.

Parfois, j'entends maman lancer des ordres. J'aimerais la rejoindre mais le flot de guerriers me bouche la vue. Je ne peux avancer sans être saisi par une reine qui m'emmène vers la plage. Il m'est impossible d'apercevoir Boule de Terre et Petit Esprit. Mais je dois les rejoindre ! Je me suis promis de les protéger, depuis que nous avons été séparés de maman.

Maman... Où es-tu ? Plus que jamais, nous avons besoin de toi. J'ai besoin de toi. Tu me manques, tu sais ? Et maintenant, plus que jamais, j'aimerais tant te revoir, pouvoir téter ton lait et pas celui d'une inconnue !

- Maman... gémis-je.

Mais je dois me reprendre, et retrouver mes soeurettes. Le feu continue, il semble brûler indéfiniment... J'en ai peur. Horriblement, atrocement peur.

Puis j'entends un miaulement. Je reconnais tout de suite Petit Esprit. Enfin, je la vois ! Je cours vers elle.

- Viens, lui dis-je en me frottant contre elle. Allons retrouver maman.

Etoile d'Emeraude se retourna.

- Je suis là. Qu'est-ce qu'il se passe ?

Sans réfléchir, je me frottai contre lui. Qu'est-ce qu'il se passe ? Il se passe que mon clan est détruit. Il se passe que mon territoire est ravagé, le camp brûlé. Il se passe que mes guerriers, mes reines, mes chatons ont failli mourir cette nuit. Il se passe que j'ai été terrifiée comme jamais, que j'ai cru ne pas m'en sortir, et que j'avais besoin de lui, de sa présence, maintenant. Maintenant que je suis plus faible que jamais.

Mais je dois me reprendre. Me reprendre et penser à mon clan en priorité. C'est, pour l'instant, le plus important.

-Je... (Mon clan, mon clan !) Notre camp a été détruit. Pourras-tu nous héberger en attendant qu'on l'ai reconstruit ?

La reconstruction... Je n'y arriverais pas toute seule, ça je le sais. J'ai besoin d'aide, et pas seulement celle d'Etoile d'Emeraude, dont tout le monde ignore notre relation. Il me faut un lieutenant, fort, pour m'épauler. Et j'ai l'intention d'en choisir un rapidement.

AU SECOURS ! AU SECOURS ! Je viens à peine de me réveiller ! Tout le monde hurle ! Au secours ! Il y a une odeur chaude que je ne connais pas, tout le monde court dans tous les sens ! Au secours ! Il y a des flammes oranges partout ! Au secours ! Où est ma maman ? Et ma soeur ? Où sont il ? AU SECOURS ! AIDEZ MOI ! JE SUIS ENCORE DANS LA POUPONNIÈRE ! Aidez moi ! Soudain, un guerrier que je ne connais pas s'engouffre dans la Pouponnière, il m'attrape entre ses crocs par la peau du cou et court à l'autre bout du camp. Je regarde en arrière, Maman est encore dans les flammes ! MAMAN ! VIENS ! REJOINS MOI ! NE RESTE PAS ICI ! MAMAN ! Je pleure tout en hurlant, le guerrier qui me porte ne fait même pas attention à mes cris de détresse, il continue de courir. Ma tête retombe brutalement sur mon poitrail brun. Je sanglote en silence. Le guerrier qui me transporte en sécurité ne me regarde même pas ! Il ne fera jamais marche arrière pour chercher Boule de l'Ange et Maman ! Quel imbécile ! maman est de l'autre côté ! J'abandonne mes pleurs et hurle de toutes mes forces MAMAN ! MAMAN ! MAMAN EST DE L'AUTRE CÔTÉ ! IL FAUT CHERCHER BOULE DE L'ANGE ! ELLES SONT DE L'AUTRE CÔTÉ ! IL FAUT LES SAUVER ! MAMAN ! MAMAAAAN ! Je respire profondément, mais au lieu de crier à pleins poumons, je toussote. La fumée ! Je peine à respirer. Mes yeux se remplissent de larmes, je suffoque.


Maintenant, je suis dans une clairière où la fumée et le feu sont loin. Quelqu'un a ramené Boule de l'Ange, elle n'est pas très loin de moi, et apparemment sur le choc. Je regarde les alentours. Il n'y a que des guerriers qui se lèchent leur pelage et du bois mort, cramé, des cendres et un lointain nuage de fumée.. Je renifle difficilement. Maman.. MAMAN ! MAMAN ! OU ES TU ? Je baisse la tête. Maman est le lieutenant du Clan de la Terre, elle a certainement du secourir d'autre chatons, elle est encore en route pour ici... Elle va arriver... Oui... Elle va arriver... Je tourne la tête vers le pelage blanc de ma soeur. Elle a l'air d'aller bien, mais son pelage est roussi à quelques endroits. Le feu ! Je me lève et essaie de rejoindre Boule de l'Ange. Quand j'y arrive, je pleure encore. Maman.. Maman... OU ES TU ?! Je lui demande, les larmes coulant à flot sur mes joues.

- Tu as vu Maman ...? Elle va arriver hein ? J'en suis sûr...

And I fell apart.

La panique, la folie, la peur. La destruction avait commencé. Ces sentiments étaient-ils devenus si communs qu'ils avaient finis par prendre corps dans nos esprit, qu'ils étaient devenus notre essence ? Non je refusais d'y croire. Nous allions survivre c'était sûr, les clans avaient toujours existé ils ne pouvaient pas disparaître. Mais alors pourquoi ce feu ? Pourquoi le clan des Etoiles nous en voulait-il ? Et pourquoi ne l'avions-nous pas écouté ? Nous devons nous battre, nous devons montrer que nous voulons survivre alors peut être que nous aurons une petite chance. Peut être qu'alors certains serons épargnés ? Je vous en supplie laissez vivre mes enfants laissez vivre mon amour. Ma vie n'a que peu d'importance face à leur existence. Laissez les vivre ou alors emportez moi avec eux. Je ne veux pas, je ne veux pas les voir mourir.

Le chaos se mêlaient à la destruction pour former la forêt. Le clan du Ciel était en pleine terreur. L'odeur de la peur se mélangeait à celle des flammes créant une atmosphère suffocante, à la limite du respirable. Les yeux révulsée par la peur, les félins couraient dans tous les sens essayant d'aider les leurs. Je tentais de guider les plus faibles vers la sortie, criant à perdre la voix d'aller vers la plage. Dans la marée de corps , je peinai à reconnaître Etoile de la Buse, perdue au milieu de ses guerriers, abattue par la lourde fatalité. Je sentis mes épaules s'affaisser et m'arrêtai quelques instants. Si elle, grand cheffe à la grande expérience se laissait abattre comment pourrais-je guider les miens ? Le désespoir me percuta comme le mistral, me faisait tourner la tête. Je repris la marche. Il fallait encore avertir le clan des Rocs. L'idée de marché jusqu'aux hauteurs m'étaient insupportable.

Mais le vent fétide apporta l'odeur des félins puissants des montagnes. Une vague affolée surgit des buissons se noyant dans celle des chats terrifiés. Toute suivait le chemin que leur criait leur instinct de survie. Il devait fuir et vite, toujours plus vite. De nombreux tombaient, trop fatigués pour continuer et tout de suite, un animal plus puissant, plus fort l'épaulait et continuait son chemin à ses côtés. En les regardant ainsi, s'aidant malgré le feu alentour, je me sentis fière de vivre parmi ces fiers animaux. Et je me sentis à ma place. Voyant une reine tituber, je me dépêchai de le retenir, avant de prendre le gros chaton qu'elle portait. Celui ci ne bougeait pas, toussant seulement à cause de la fumée noire. Je lui lançai un regard emplis d'espoir. Nos rang, nos clans, tout cela n'avait aucun sens ici. Nous étions tous égaux face au flammes et nous devions tous nous entraider. C'était peut être cela, que le clan des Etoiles cherchait à nous faire comprendre. Nuage d'Ecureuil bondit devant moi, le pelage maculé de suie et de cendres, les yeux rougis. D'une voix paniquée, et hésitante, rauque et grave il miaule péniblement :

« - Etoile d'Argile .. viens .. Je l'ai trouvé . »

Mon coeur fait un saut et mon ventre un tour complet. Etoile d'Argile, mon amour, mon tendre, ma vie, ma moitié, mon soleil, ma lune, mon étoile, mon compagnon où est-il ? Je confie précipitamment le chaton au premier guerrier venu et le suit, bondissant dans les fougères consumées. Notre route nous conduit vers le feu lui même, encore plus impressionnant de près. Les grandes flammes orangées lèches le bois abimés des arbres. Son crépitement me bourdonne dans les oreilles et son odeur âcre fausse mes sens. Il était si beau et si magnifique à la fois. Ce n'était pas nous les rois de la forêt. Nous n'étions pas les plus fort. Quel orgueil nous avons eu de le croire. Le roi aujourd'hui, ce soir, cette nuit s'était le feu. La fumée épaisse m'empêchait de voir la lune et les étoiles mais je devinai nos ancêtres qui nous contemplaient de là-haut. Brusquement je me sentis toute petite et impuissante. Et le désespoir gagna du terrain.

Allongé au sol, le museau enfoui dans l'herbe desséché il était là, comme mort. La folie me gagna une fraction de seconde avant que je ne remarque le mouvement régulier de ses côtes qui se soulevaient en rythme. Je m''approchai et remarquai une apprentie que je ne connaissais pas à côté de lui. Mon coeur se serra quand je la sentis raide et froide. Son corps brûlé par endroit était maigre. Une vague de tristesse me submergea, elle était morte, les flammes avaient eu raison d'elle. J'enfouis mon visage dans son pelage et inhalai l'odeur du clan du ciel. Il fallait que j'en parle à Etoile de la Buse. Mais je n'avais pas le temps, pas le droit de me laisser abattre. Me relevant une fois de plus Je rejoignis Etoile d'Argile en inspirant sa douce odeur. Je voulais l'appeler mais mon regard se fixa sur son visage mon sang se glaça. Sa face était barrée d'une grosse brûlure et un de ses yeux était vitreux. D'un coup, mon monde se retrouva à l'envers et tout bascula autour de moi. Je ne voyais que lui, sur le point de mourir, perdu dans cette forêt. Comme j'aurais aimé être ailleurs. D'une voix rauque je murmurai :

« - Mon amour réveille-toi, je t'en supplie ne me laisse pas. »

Tout en lui parlant, de peur qu'il ne s'arrête de respirer, je le relevai et me mis à avancer, bientôt épaulée par Nuage d'Ecureuil. Je le couvai d'un regard tendre. Il avait du comprendre. Oui c'était sûr il le savait. C'était étrange mais j'en étais infiniment soulagée. Nous avancions péniblement. Le feu progressai plus lentement, mais la chaleur et la fumée étai toujours aussi dangereux. J'étais à présent prise de violente quinte de toux et mes yeux suintaient. Nous étions les derniers, les seuls désormais, dans la forêt en feu.

L'aube se pointait au loin. Le ciel devenait plus rose, plus clair, et le soleil apparaissait au dessus de la forêt enflammée. Nous arrivions, le chemin de terre prenait fin, le calvaire était fini, du moins pour le moment. Nous contournâmes l'arbre mort, lui aussi brûlé par endroit et débouchâmes sur la plage. Les herbes hautes étaient en cendre et le sable noircis aux bordures des arbres, mais il n'y avait pas de gros dégâts. Sur plage, tous les chats de la forêt étaient réunis. Tous mal en point, affalés, blessés. Certains revenait encore des rochers à la nage. Je parcourus vite mes troupes et mon regard vert se posa sur Etoile de la Buse blottie contre Etoile d'Emeraude. Une lumière s'alluma dans mon esprit embrumé. Alors ... ils ? Je regardai Etoile d'Argile, appuyé contre son épaule, mes yeux emplis d'un amour sans fin. Ils devaient tous avoir deviné à présent. Mais je n'en avait rien à faire, j'en était même presque heureuse.

Je conduisis le chef blessé vers le coin où les guérisseurs s'affairaient de leur mieux. Je le leur remis, sans montrer à quel point j'avais peur pour lui. Je ne savais pas quoi faire mais je remarquai un corps immobile couché dans le sable. Le cadavre était mutilé et brûlé à de nombreux endroits. Je titubai. Je se mis à courir vers le chat immobile. En gémissant, j'enfouis mon visage dans le pelage de mon lieutenant. D'abord mon camp, ma forêt, l'apprentie, puis mon compagnon et maintenant lui ? Je fermai les yeux espérant que tout ça ne soit qu'un rêve. Mais quand je les rouvris sur l'enveloppe charnelle de Coeur de Silex et que je vis ses yeux vairons vitreux je n'y tint plus. Trop c'était trop et une larme roula sur ma joue. M'effondrant au sol, incapable de me relever, je me mis à crier mon désespoir, et bientôt rejointe pas tous les chats de la forêt nous fîmes parvenir notre douleur jusqu'aux étoiles.

| Ainsi s'achève notre premier partie de l'évent un. J'espère que ça vous a plus et que nous pourrons bientôt passer à la suite. Merci à tous ceux qui ont participé. J'ai beaucoup aimé ce rp. |